Il m’arrive
de m’imposer des processus de réalisation proche du monde du travail et de sa
« pénibilité », en l’occurrence dû à la répétition de gestes,
d’actions. Cela correspond à une forme d’enfermement qui peut aussi bien être
rassurante qu’inquiétante.
Ce qui me
permet de m’évader est le côté absurde qui en résulte, puisque ma démarche sert
à la réalisation d’une œuvre (ou le FAIRE a donc parfois autant d’importance
que le RENDU FINAL) et non d’une tâche administrative ou bien industrielle œuvrant
pour le « quelque chose d’utile ».
[aRbajt]
:
Être dans une
certaine forme d’absurdité, se plongeant dans le quotidien de nombre
d’individus mais avec une tâche au demeurant inutile. Je procède au découpage
en bon et dû forme de chambres à air dans le sens de la longueur, formant deux
tas bien distincts « avant/après ». Les ustensiles sont apparents et
même mis en évidence. Ce processus a commencé il y a 5 ans à titre expérimental
et je le poursuis actuellement dans le cadre d’un projet scénographique.
Cette œuvre
est donc une étape de mon travail puisque le résultat fera partit d’un autre
projet. Je déplace et simplifie mon espace de travail dans le lieu
d’exposition.
Une vidéo est présente lorsque la performance n'a pas lieu:
https://youtu.be/4_u7mG0BIzw
Installation performative
chambres à air, ciseaux électriques, ciseaux, cutter, combinaison de travail, bottes, planche, tréteaux.
Dimensions variables
L’Art est un Travail et un Art est un Travail et un Art …, Satellite Brindeau, Le Havre, 2015